et je percerai le secret de ce livre qui ne s’écrit pas
les feuilles de l’autoroute brunissent et coulent
au bas des berges du cendrier
le téléphone est l’arme de référence
et les publicitaires le savent
ils sont là
et savent
que l’écran est aussi des ultimes
assis est-il assis le monde tout autour ?
s’écoute-il se raconter des histoires ?
en particulier celle du monde assis qui se raconte des histoires
ça claque des doigts pas loin
ça clamse les néons bouteilles goudron fumant sur fond de basses funk se font entendre derrière l’épaule du balcon
il en faut des couilles
mais pas forcément tous les jours
act like you want it nous souffle-t-elle la chaîne
les sonneries sont le paysage et je ne suis pas assuré à présent de distinguer la colline en face
la tasse brûle la table
un livre couché entrouvert forme une bouche
cette bouche semble me parler
mais je n’ai que l’image
les sons ne sont pas encore arrivés
les mots lestent son intérieur
poids qui prend son temps et s’ancre
ce n’est qu’une grimace que je reçois du livre couché
et l’autre, toujours l’autre livre,
l’autre qui ne s’écrit pas.
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E.C.