Cher visiteur du présent,
Tout d’abord, je te présente un lien http://gregoiredamon.hautetfort.com
Celui du blog de Grégoire Damon, poète born in the 80’s que je croise à L-Town (Lyon). By the way, je te recommande son recueil Mon vrai boulot édité en 2013 par Le Pédalo ivre, maison dont j’apprécie particulièrement certains des ouvrages de la collection « poésie ».
Suite à quelques mails échangés, Grégoire et moi, et à une conversation que nous avons eue le mois dernier, au comptoir du Périscope, au sujet de la nécessité d’intégrer la notion de « mouche-bébé » dans la poésie au/du 21e siècle et de la considérer comme un enjeu poétique majeur, Grégoire m’a invité à compléter une toute nouvelle liste qu’il a nommée « POUR UNE DÉBÉNABARISATION DU QUOTIDIEN ». Parler du quotidien sans faire du Bénabar. Ou de la poésie sociologique.
Cette semaine Grégoire a posté sur son blog une première note qui éclaire sur les origines et les intentions qu’il donne à ce vaste chantier.
Personnellement, je vois dans la « DÉBÉNABARISATION DU QUOTIDIEN », une tentative d’atteindre le dark side of the tartine du p’tit dèj’. Sa face B. Faire avec ce qu’on a de beurre sous l’ongle pour voir plus profond, se donner l’ambition de ses échecs ou bien m’enlever des yeux les putains de lunettes 3D qu’on m’a greffées à la naissance… Le quotidien, ne pas tenter d’en faire l’étude.
Voyons cette liste comme l’amorce d’une discussion en ligne. Tu pourras, cher visiteur, la suivre dans la nouvelle catégorie que j’inaugure à mon tour sur ce blog. Je ne te promets aucune formule, aucune fréquence ou régularité à part celles que la vie nous impose au jour le jour ainsi que celles qu’on arrive à lui arracher de force. Et si ça se trouve ça deviendra tout le contraire de ce qu’on souhaitait en faire. Ma contribution pourrait même s’arrêter ici. On se promet rien, hein, tu l’auras compris. « Et ça ira où ça voudra aller » comme l’écrit Grégoire.
Je t’invite enfin, cher visiteur, à lire les premières propositions dans les prochaines notes.