Patrice Maltaverne, poète, éditeur au Citron Gare, animateur de la revue Traction-Brabant et bloggeur-passeur de poésie, a lu mon recueil Faut bien manger aux éditions la Boucherie littétraire. Sur son très recommandé blog Poésiechroniquetamalle il écrit ceci :
Deuxième recueil publié par Emanuel Campo aux Éditions de « la Boucherie littéraire », dans la collection « Sous le billot », « Faut bien manger », d’Emanuel Campo parle des conditions de vie contemporaine dans la ville, lieu de tous les travaux (j’avais envie d’écrire « travails ») immatériels, rémunérés ou pas.J’ai éprouvé du plaisir à lire ce livre, car j’y retrouve l’humour de son auteur qui s’emploie à tourner en dérision des choses pas forcément marrantes, comme par exemple le manque d’argent, la laideur du paysage urbain, les choses qu’on s’oblige ou qu’on nous oblige à faire pour gagner sa vie.
Bref, un texte résolument actuel (pas évident en poésie).J’y retrouve également cette désinvolture dans l’écriture, ce j’men foutisme apparent qui, peut-être ou peut-être pas, dissimule de plus fines blessures.Chaque poème de « Faut bien manger » me semble être un tout, une île qui se déplace dans une même constellation thématique. Les poèmes sont assez nettement aussi tournés vers l’oralité, voire, vers la performance, ce qui rafraîchit l’écriture poétique, l’assouplit.Si « Faut bien manger » se compose de tableaux (ou de scènes) différentes, ces tableaux sont musicaux et impliquent un changement de décor (comme dans un ballet).
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