le livre entrouvert forme une bouche
l’image est là, les sons eux
n’arrivent pas, les mots sont lestés
à l’intérieur un poids
prend son temps et s’ancre
on ne reçoit qu’une grimace
et l’autre, toujours l’autre,
l’autre livre qui ne s’écrit pas.
Un petit format (2 feuilles A4 à imprimer puis à plier en livret), utilisable en classe, dans les médiathèques ou chez soi, pour déguster chaque trimestre le meilleur de la poésie contemporaine à hauteur d’enfant. N’hésitez pas à en parler autour de vous à vos collègues et amis enseignant(e)s, bibliothécaires, parents pour participer à la réussite de ce projet d’éducation populaire.
Manquer la première neige de novembre
Ne plus jamais vivre la
première neige de novembre
On observe les photos
avec lenteur sur l’écran
Elle est tombée
la première neige de novembre
On sent alors
le poids d’un sac
rempli de notre propre voyage
prendre forme dans notre dos
et passer lui-même ses anses à nos bras
En laissant faire
l’instant s’alourdit
L’endroit où l’on va
distance avec vitesse
l’endroit d’où l’on vient
en un long raclement
long raclement
On force au quotidien le regard et l’oreille
vers la moindre miette d’origine contenue dans l’espace
On écoute de l’indie pop
où les notes sont des sapins
où la chanteuse habite une maison rouge
où les roulements de batterie indiquent un lieu familier
On mange des similis pâtisseries achetées à l’épicerie du coin,
on cuisine des semblants de spécialités avec des ingrédients d’appoint,
on cherche des cours de langue dans sa ville,
on adhère à une association pour rencontrer des compatriotes…
Habiter loin
Manquer la première neige de novembre
Ne plus jamais vivre la
première neige de novembre
tombée durant la nuit
découverte au réveil
Se revoir finir son petit-déj’ avec impatience
être le premier à marcher dessus
sortir son visage de la capuche
inspirer un grand coup
happer au passage un flocon imprudent
aller à l’école à la nuit tombée du matin
longer les bâtiments
plonger dans les fenêtres illuminées
marcher avec attention pour ne pas glisser
Réanimer les souvenirs et s’irradier à distance
lorsque s’affiche sur l’écran la photo reçue ce matin
celle de la première neige de novembre
Encore une année où l’on a manqué
La première neige de novembre
La première neige de novembre
C’était le vendredi 14 octobre 2022.
45 minutes de conversation sur les ondes de Radio Micheline dans le cadre de mon invitation aux Cafés Littéraires de Montélimar. On parle de Ligne de Défense (éd. La Boucherie littéraire), écriture, parcours, musique… Musique diffusée : « Flashmob » et « Vivant » de PapierBruit.
C’était samedi 15 octobre 2022 lors des Cafés Littéraires de Montélimar sur la scène du conservatoire. Merci à Julien d’Abrigeon pour son invitation à sa carte blanche poésie-performance. Une salle pleine. Une écoute de qualité. Merci aussi à l’équipe et aux bénévoles des Cafés Littéraires. Informations sur la soirée sur le site des Cafés Littéraires
Florent Toniello partage sur le site accrocstich.es son regard sur mon recueil LIGNE DE DÉFENSE paru aux Éditions la Boucherie littéraire. Merci à lui pour cet article >>> Lire.
Dix-huit poèmes, la plupart courts : Emanuel Campo préfère la concision pour livrer ce petit précis d’autodéfense intellectuelle, cet appel à la résistance par la poésie. « On entre dans la vie sans même connaître le videur », écrit-il, avant de conclure dans le texte éponyme du recueil : « Un doigt d’honneur pour seule ligne de défense. » Se défendre de quoi ? De l’absurdité administrative qui délivre des papiers inutiles sans donner la priorité au guichet aux femmes enceintes, des « paroles mortes » des journaux télévisés, des statistiques omniprésentes selon lesquelles le poète a « plus de chance / de [se] faire tuer par un proche / de battre [sa] copine à mort / de mourir heurté par une noix de coco ayant chu / que de [se] faire exécuter dans une vidéo relayée par les médias ». Campo fait partie de ce courant de la poésie qui propose une critique frontale de la société, dans une langue fortement oralisée qui appelle à la performance. Il mêle l’invective au romantisme, caresse le registre familier pour en extraire l’efficacité. Car il sait « qu’un jour / tout le poids des fermetures agglutinées en soi / fait qu’ça pète ». Pourtant, il est nécessaire de « ne pas céder, ne pas céder, ne pas céder ». Il fait donc son maximum pour « viser juste, sans la loupe de l’émotion », à coups de strophes qu’il décoche avec parcimonie, après le temps de la réflexion. La parole qu’il porte n’en pèse que plus. Tandis que « le prix de la baguette / continue son ascension de la tour Eiffel », il versifie pour témoigner. Certes, dans le milieu de la poésie (entre autres), poètes, lecteurs et lectrices confondues, « on est entre nous », rappelle-t-il. Et alors ? Il faudra bien qu’un jour ça change ; Campo y œuvre aussi en s’impliquant dans le spectacle vivant (quatre textes sont tirés d’un spectacle qu’il a joué avec Paul Wamo). On pourrait dire que la meilleure ligne de défense, c’est l’attaque poétique. Pour faire moins guerrier : le foisonnement poétique saura un jour passionner les foules. De petits livres comme celui-ci, faciles à transporter, à offrir, auront un rôle à jouer.
Ligne de Défense est actuellement dans la sélection 2022 du Prix René Leynaud. En savoir plus.
Cette saison 2021-2022 fut dense ! J’ai eu plaisir à travailler avec de nombreux collègues artistes cette année. Un grand merci à eux ! Je tiens aussi à remercier tous les partenaires de création et de diffusion que j’ai pu rencontrer, qui soutiennent et programment nos projets.
La saison a commencé par la parution en octobre d’un nouveau recueil, Ligne de défense, avec les éditions la Boucherie littéraire. Ouvrage actuellement en lice pour le prix René Leynaud 2022.
Puis, la sortie de Pléthore, EP 6 titres de PapierBruit (duo que je forme avec l’auteur-beatmaker-interprète Julien Liard) après trois ans de travail. S’en est suivi des concerts au Ninkasi Saint-Paul (69), aux Abattoirs (38) et au Darius Club (39).
Soulignons aussi la naissance d’un duo avec le batteur Eric Pifeteau sous l’initiative de la Maison de la poésie de Nantes pour le festival MidiMinuitPoésie. Une merveilleuse idée qui nous a amené à lire et à jouer pour l’inauguration de la Maison de la poésie de Bordeaux et pour le festival Les Eauditives à Toulon.
Deux projets participatifs d’envergure ont aussi été menés durant toute l’année avec la metteuse en scène Marion Chobert. Projets qui ont abouti à l’impression de deux recueils co-écrits avec des adolescents. Le premier Pas là pour fondre avec la Compagnie Esquimots à la Maison d‘arrêt de Dijon. Le deuxième Trouver ses mots avec la Minoterie auprès de jeunes suivis par quatre structures dijonnaises de soin, d’éducation et d’accompagnement. Les textes des jeunes écrits pour ce livre ont aussi abouti à un spectacle et à un podcast créé par le compositeur Vendôme Uhl.
Lors d’une résidence en janvier à la Factorie – Maison de la Poésie de Normandie – j’ai pu reprendre mon travail d’écriture sur mes recueils en cours.
J’ai pu lire mes textes dans des villes jamais visitées comme Tournai en Belgique lors du Festival Poésie Moteur, ainsi qu’à Montélimar (26) invité par les Cafés Littéraires.
Ce fut aussi une réelle joie pour moi de voir tourner pour sa deuxième saison le spectacle La Compétition de la Compagnie Esquimots, pièce co-écrite avec Marion Chobert, et de partager des moments précieux avec l’équipe.
Enfin, j’ai clôturé la saison la semaine dernière avec l’artiste Charlotte Mollet lors d’une résidence commune aux Fours à Chaux à Regnéville-sur-Mer (50). Nous travaillons actuellement à la création d’un recueil Textes & Linogravures et venons de finaliser un chemin de fer qui n’attend qu’à être présenté à des éditeurs et à des futurs partenaires.
Pour finir, je tiens à remercier le bureau et les adhérents de la compagnie Étrange Playground qui accompagnent, soutiennent et suivent tous mes projets artistiques.
Description de la revue sur le site de la Maison de la Poésie de Nantes :
« Ce nouveau Gare maritime est un nouvel écho à ces rencontres uniques et inédites vécues au cœur du langage et du réel lors de la 21ème édition du festival MidiMinuitPoésie (mi-octobre) et des rencontres régulières « Poèmes en cavale » au lieu unique.
Une trentaine d’auteurs et artistes accueillis au cours de cette année ont accepté notre invitation à écrire un poème très librement inspiré de ce moment à Nantes.
L’ouvrage est augmenté d’un choix de photographies ainsi que d’extraits de présentations.
LES AUTEUR.E.S ET ARTISTES : Valérie Mréjen, Aldo Qureshi, Jean D’Amérique, Frédéric Dumond, Bertrand Belin, Fanny Chiarello, Rim Battal, Nadège Prugnard, Nathalie Quintane, Patrice Luchet, Lucie Taïeb, Nii Ayikwei Parkes, Falmarès, Violaine Schwartz, Carla Demierre, SNG. Natacha Guiller, Cosima Weiter, Frédéric Danos, Emanuel Campo, Cyrille Martinez, Esther Tellermann, Jean-Christophe Cavallin, Jean-Claude Pinson, Aurélie Foglia, Véronique Vassiliou, Guillaume Hazebrouck, Aude Rabillon, Rubin Steiner, Lucas Prêleur, Guillaume Carreau, Thibault Frisoni, Geoffroy Tamisier, Alexandre Simon, Eric Pifeteau, Amina Wabi Mputu, Ebounoussomadou Doukouré, Jacques Mendès, Jamira Diallo, Ousmane Fall, Roberta Frazão, Souhaeb Smondel, Zohra el Wady.
LES PHOTOGRAPHES : Chama Chereau, Alice Grégoire et Margaux Martin’s.
Retour sur TROUVER SES MOTS un grand et beau projet 2021-2022 que Marion Chobert et moi avons réalisé à Dijon avec La Minoterie en collaboration avec le compositeur Vendôme Uhl et l’autrice Julie Rey.
Dès septembre 2021, nous sommes allés à la rencontre d’adolescentes et d’adolescents dijonnais âgés de 14 à 18 ans au sein d’établissements qui les accompagnent, les soignent, les scolarisent, les loges. Elles et ils ont écrit, elles et ils ont parlé. Leurs textes sont devenus un livre, un podcast puis un spectacle.
Et enfin, un stage puis un spectacle créé à partir de leurs textes portés à la scène en février puis en juin par certains des auteurs et d’autres jeunes, celles et ceux de la Troupe Ados de la Minoterie.
++ Zoom sur Trouver ses mots sur le site de la Minoterie
Un projet coordonné par La Minoterie – Création jeune public et Éducation artistique – (MERCI) avec le soutien de la fondation France Télévisions – Engagement médias pour les jeunes
L’article date de l’année dernière mais c’est bien cette semaine que je l’ai remarqué. Un grand merci à l’auteur, anonyme, qui a écrit cette note. Son blog est une mine consacrée à ses lectures et au cinéma.
Il écrit :
« Emanuel Campo (avec un seul m, s’il vous plaît) fait partie de ces auteurs qui œuvrent dans l’ombre, publient leurs textes minimalistes chez des petites maisons (dont cette vénérable Boucherie littéraire) sans bruit et sans esbroufe, mais dont les textes restent durablement en tête. Faut bien manger rassemble des poèmes un peu déprimés, un peu rock’n roll, un peu drôles, un peu tristes, et il ne jongle pas avec la langue française ou de rivalise pas d’érudition. Aucune chance de le voir dans un futur Lagarde et Michard sur les trésors de la sémantique française. Mais ces petites pièces, peut-être lointainement héritées après tout d’un Ponge (Carver est cité comme modèle, et c’est vrai qu’il y a la même attention minutieuse aux détails de l’existence), mais d’un Ponge qui aurait goûté aux vicissitudes du monde moderne, déploie une poésie directe qui touche bien là où il faut. Chronique du travail, avec ces réunions d’entreprises infernales ou ces « afterworks » pourris, chronique d’une solitude dans une grande ville moderne, chronique d’un mec qui tente malgré tout d’écrire quelque chose et se trouve d’autant plus exclu du système qu’il fait de la poésie contemporaine, c’est tout ça à la fois, plus la confession d’un homme déclassé, abattu par la trivialité du monde. Une sorte de poésie du quotidien, qui peut prendre aussi bien la forme d’une pensée le temps d’une mixtion (agrémentée peut-être d’onanisme), d’un achat à la boulangerie (le texte le plus marrant), d’un repas à la cantine ou d’une soirée poésie en compagnie de ses collègues auteurs : à chaque fois, ça percute ; le rythme, rapide et scandé, prend peu à peu des allures de slam, de morceau qu’on imaginerait bien mis en musique ; les mots, répétitifs, choisis la plupart du temps dans le registre le plus trivial qui soit, se changent en or. On aime ces pages qui ressemblent à des discours directs pour relever l’étrangeté ou le ridicule d’une situation, comme ce poème, « C’est bon », disposé en trois colonnes pour pointer la répétition idiote des mêmes formules de professionnel, ou ces dialogues sans sens avec un chauffeur de bus, un ami fasciné par le « métier » de poète ou une boulangère effarée. Campo a la politesse du rire, et pour cacher son profond désarroi presque métaphysique par rapport à sa vie et aux choix impossibles qu’il doit faire pour la vivre, il préfère fabriquer de petites pièces drôles et absurdes plutôt que de balancer les grandes orgues. C’est tout à son honneur et ça permet à ce joli recueil de toucher simplement le cœur. »
Mon nouveau recueil Ligne de défense paru en octobre 2021 aux éditions la Boucherie littéraire figure dans la sélection 2022 du Prix René Leynaud. Rendez-vous en novembre 2022 pour l’annonce du résultat.
Je tiens à remercier Antoine Gallardo des éditions la Boucherie littéraire d’avoir édité ce livre.
« Créé en 2014 à l’occasion du 70e anniversaire de la Libération de la France et du 70e anniversaire de la mort du poète, le Prix René Leynaud récompense un ouvrage de littérature contemporaine de forme courte (poème, prose poétique, fragments…) paru en première édition, durant l’année civile précédant la remise, et édité à compte d’éditeur.
Organisé par l’association Espace Pandora, la Bibliothèque municipale de Lyon, avec le concours de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, le Prix René Leynaud entend faciliter la promotion et la diffusion d’un ouvrage qui leur semble « nécessaire au jour blessé d’aujourd’hui » et soutenir la création poétique francophone contemporaine, sous toutes ses formes. » – Espace Pandora
Sélection finale des ouvrages pour l’année 2022 :
– François LIÉNARD, Lieux dits, Éditions Âne qui butine
– Léa FURNION, Les accidents d’ombre, l’Échappée belle édition
– Jean-Louis RAMBOUR, Le Travail du monde, Éditions L’herbe qui tremble
– Emanuel CAMPO, Ligne de défense, Éditions la Boucherie littéraire
– Gérard BERRÉBY, Le Silence des mots, Éditions Allia
– Hortense RAYNAL, Ruralités, Éditions Les Carnets du Désert de la Lune
– Barbara LE MOËNE, Les femmes barbelées, Éditions Voix d’Encre
– Judith WIART, Les gens ne se rendent pas compte, Éditions le Clos Jouve
– Hélène LEPINE, Le cœur en joue, Éditions de la Pleine lune (Québec)
– Laure GAUTHIER, Les corps caverneux, Éditions LansKine
Eric Pifeteau et moi jouerons notre lecture-concert à Toulon le vendredi 27 mai dans le cadre du Festival Les Eauditives organisé par les éditions Plaine Page.
Programme complet sur le site des éditions Plaine Page www.plainepage.com
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Emanuel Campo & Éric Pifeteau
lecture-concert Poésie & Batterie
Emanuel Campo est poète et auteur-interprète. Éric Pifeteau est batteur.
Le duo nait en octobre 2021 sous l’initiative de la Maison de la Poésie de Nantes pour son festival MidiMinuitPoésie au Lieu Unique. Ce qui devait être un one-shot est aujourd’hui un nouveau projet en diffusion.
Éric Pifeteau joue et signe la musique en collaboration avec Gérald Ponchon. Emanuel Campo déclame ses textes issus de ses recueils publiés aux éditions la Boucherie Littéraire et aux éditions Gros Textes. Durée actuelle de la lecture-concert : 25 minutes.
🛠 Dossier de présentation et fiche technique sur demande
REPRÉSENTATIONS 2021-2022
16.10.21 NANTES | Festival MidiMinuitPoésie, Maison de la poésie de Nantes 08.04.22 BORDEAUX | Escale du livre, Inauguration de la Maison de la poésie de Bordeaux 27.05.22 TOULON | Festival Les Eauditives
Charlotte Mollet et moi venons de passer une semaine aux Fours à Chaux à Regnéville-sur-Mer dans la Manche avec le plaisir du travail accompli : un premier chemin de fer à lire et relire, faire lire, retravailler et peut-être présenter.
Notre projet de livre s’intitule TERRIBLEMENT VIVANTS. Il mêle linogravures de Charlotte montrant des scènes de cafés et de terrasses, avec des textes et poèmes écrits en regard.
« vraiment en eux une civilisation sur le point de s’éteindre, une autre sur le point de naître
et je nous sens terriblement vivants »
Prochaine résidence, juillet. N’hésitez pas à faire un tour sur le site de Charlotte pour découvrir son travail www.charlotte-mollet.com/
Dans le cadre de ma venue au Festival Poésie Moteur #6 à Tournai (Belgique), j’ai répondu à quelques questions de Guillaume Richez pour le site Les Imposteurs. On parle de lecture musicale, de méditation et d’action artistique. L’article >>> ici.
Très heureux d’être arrivé à ce nouveau recueil fait avec Marion Chobert et des jeunes du quartier mineurs et du quartier femme de la Maison d’Arrêt de Dijon. Cela fait maintenant deux ans que nous menons ensemble plusieurs projets d’écriture avec des mineurs sous main de justice avec la Compagnie Esquimots ou avec La Minoterie (pôle de création jeune public et d’éducation artistique) à Dijon.
« Il y a eux,
ceux qui ne sont jamais allés en foyer
ceux qui ne sont jamais allés en prison
et il y a nous. »
Pas là pour fondre, ouvrage collectif dirigé par Marion Chobert et Emanuel Campo
Entre août et octobre 2021, Marion Chobert, metteuse en scène, et Emanuel Campo, auteur et interprète, ont rencontré des jeunes du Quartier Mineurs et du Quartier Femme de la Maison d’Arrêt de Dijon.
Pas là pour fondre rassemble des textes et prises de paroles de ces adolescents et adolescentes incarcérés. Certains textes ont été écrits par les jeunes eux-mêmes, d’autres sont des paroles retranscrites à l’occasion d’entretiens individuels ou à plusieurs. Comme point de départ, la cicatrice.
Un projet Compagnie Esquimots mené en partenariat avec la Protection Judiciaire pour la Jeunesse, la DRAC Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre de l’appel à projet Actions Culturelles et Langue Française. Mise en page du livret : Elsa Moreau pour l’association De Bas Étages.
« Pléthore » chroniqué dans HomeCooking Share, magazine 100% musique indé en kiosques à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Montpellier, Rennes et Grenoble et en commande sur la boutique en ligne :